Sur la pelouse, les cages ont remplacé les perches ; la surface de réparation, la ligne des 22 mètres, le ballon ovale a retrouvé quelques rondeurs. Le temps de deux rencontres, le Mayol renoue avec le football, lui qui a connu les heures de gloire du Sporting Club de Toulon dans les années 80. Ce jeudi 11 juillet, l’équipe de France U23 affrontait, en match amical, la République Dominicaine dans le cadre de sa préparation aux JO de Paris 2024. Dans les tribunes comme sur le gazon toulonnais, l’ambiance est à la fête. Les joueurs ont fait oublier la défaite de leurs aînés en demi-finale de l’Euro 2024, offrant au public une victoire au score fleuve de 7-0.
Dans les tribunes, les 6 000 spectateurs qui avaient répondu présents se sont régalés. Les drapeaux tricolores flottaient au vent. Des « Allez les Bleus ! » fusaient des gradins. Le tout dans une ambiance familiale et estivale, des touristes s’étant mêlés à la foule des fans de toujours des Bleuets. Le pari du sélectionneur Thierry Henry de donner un peu de joie à leurs supporters est visiblement gagné… Tous sont séduits par la qualité du jeu proposé et la rapidité d’un Alexandre Lacazette très en jambes.

Mayol, une pelouse porte-bonheur pour Thierry Henry

Ce deuxième match de préparation après celui du Paraguay, remporté 4 à 1 a permis à l’ancien attaquant d’Arsenal d’effectuer une large revue d’effectif en procédant à de nombreux changements au cours de la 2e mi-temps. Si le système de jeu semble en place, le public toulonnais a, quant à lui, pu largement profiter de toutes les stars montantes du football français et international : Kalimuendo, Akliouche, Olise ou Cherki. Il devrait encore en prendre plein les yeux mercredi prochain (17 juillet à 21h05) avec une dernière rencontre, toujours à Mayol, face aux Japonais.
Sur cette pelouse de Mayol qu’il connait bien pour avoir remporté en 1997 le Festival international espoirs – Challenge Maurice-Revello, Thierry Henry espère une dernière victoire de ses protégés… Histoire de faire le plein de confiance et de décrocher l’or olympique, l’un des derniers titres qui manque à son palmarès de joueur puis d’entraîneur.